Si je peux me permettre d'ajouter ma petite pierre au débat, car ce sont des questions auxquelles moi et mon conjoint nous réfléchisssons aussi beaucoup pour être dans le parcours de don de sperme.
Je pense qu'un projet de loi doit mettre en avant les intérêts de l'enfant, que ce soit pour les couples hétéros, homos ou femme seule.
Et pourtant, comme tous les couples confrontés à la stérilité de prime abord, nous ne voulions pas "partager" notre parentalité avec le donneur, nous ne voulions pas le personnifier et donc pas avoir d'infos sur lui. Et puis après discussion et réfelxion, après avoir écouté beaucoup de témoignages des principaux intéressés, les enfants nés de don, nous avons conclu que l'enfant aura besoin de connaitre son histoire, cette part d'identité génétique qui est la sienne et qu'il ne s'agit en aucun cas de nous "renier", ils ne font pas d'amalgame entre parents et donneurs, mais ça fait partie de son histoire et de son patrimoine, je pense que c'est essentiel pour se construire.
Après il faut sans doute laisser la liberté au donneur de divulguer ses informations, pour ne pas diminuer le nombre de donneurs.
L'extension de la PMA au couple de femmes et aux femmes seules est encore un sujet très délicat puisqu'il ne s'agit pas; comme elles le prônent d'égalité, car il ne s'agit plus de traiter l'infertilité, (ces femmes sont fertiles) il s'agit de répondre à un désir d'enfant, donc de créer une autre PMA.
Pour avoir discuter de la conservation ou non de gamètes avec plusieurs médeçins c'est un faux problème, les centres et cliniques ne détruiront jamais celles déjà en stock, ça parait complètement incongru.... de toute façon la loi sur l'anonymat ne passera malheureusement surement pas avant quelques années à mon avis , ce sont des questions d'éthiques trop ancré dans les mentalités.
Mais on fera au mieux pour accompagner notre enfant dans ses recherches, je crois que c'est l'essentiel, et de faire en sorte que ça devienne une force d'être né d'un don, c'est plutôt très beau
