ça peut être moins ou plus en fonction de la pathologie et des examens.
Bien sur, tu peux faire les examens vers chez toi (c’est d’ailleurs ce que je fais). Je ne vais à Grenoble que pour les obligations (ponction, réunion pluridisciplinaire, transfert). Sinon, je fais tout vers chez moi. Et même les rendez-vous, avec gynécologue par exemple, je les fais au téléphone.
Ça a été, j’ai essayé de ne pas trop y penser et honnêtement, les 12 jours sont passés vite, et chaque fois que je faisais l’écho de contrôle + la pds, je me disais que c’était un jour de plus et qu’on se rapprochait de la ponction.
Pour la stimulation, j’ai bien géré. J’ai eu beaucoup de douleurs sur la fin par contre car les follicules grossissaient et ça faisait un poids. J’ai souffert après la ponction pendant une semaine à peu près.
Le transfert n’a pas pu se faire dans la foulée et il devait avoir lieu samedi dernier.
Il a été annulé car le seul embryon sain que j’avais avait cessé de se développer. Ça a été un coup dur ! Surtout qu’on se prépare et à la dernière minute, au moment du départ, ils nous appellent pour nous confirmer ou non le transfert… J’étais prête à sortir quand j’ai appris que le transfert n’allait pas avoir lieu. Ça a été une nouvelle difficile à encaisser mais après j’ai eu l’équipe, et ça a été.
C’était la première tentative, un test et la prochaine sera meilleure puisque les taux seront adaptés de sorte qu’on puisse avoir plus d’embryons et favoriser le fait d’avoir des embryons sains.
C’est pas facile émotionnellement car c’est beaucoup de stress, les rendez-vous s’enchaînent et on ne sait jamais à quoi s’attendre mais je pense qu’il faut vivre sans trop y penser.
Physiquement, c’est dur ! Les traitements sont lourds. Il y a des douleurs et avec le provames (un traitement qu’on prend à un moment donné), j’étais tellement fatiguée que je m’endormais en une seconde et à n’importe quel moment.
Il faut se ménager durant cette période ! C’est le prix à payer pour avoir notre bonheur dans nos bras
Syndrome de Stickler 
RAS
