Coucou les filles !
Des petites nouvelles de ma part, car grosses péripéties de mon côté... dans la nuit de lundi à mardi, je dors très très mal, gros gros grattage sur le corps, surtout dans la paume des mains. C'est à devenir folle.
Je me réveille, je me dis que ce n'est peut être pas anodin. J'essaye de joindre ma sage femme, chou blanc, je textote et elle ne répond pas (elle a répondu aujourd'hui, souci de téléphone). Ma gynéco est en vacances. Ma médecin traitant me dit que ce n'est pas elle qui me suit. Après trois échecs, je me dis que je peux peut-être simplement supporter des gratouillis, que c'est ridicule de ma part de m'inquiéter, en mode femme enceinte flippée pour tout.
Sauf que je me souviens vaguement d'un article lu il y a quelques mois sur une maman qui a perdu son bébé après un épisode de grattage. Elle le sentait la nuit, elle se grattait, urgences le jour d'après et plus de coeur, à 8 ou 9 mois. Donc j'ai la trouille quand même, j'appelle les urgences, qui me disent de venir tout de suite.
Cholestase gravidique : c'est donc un trouble hépatique : le foie qui embête la bile, qui balance de l'acide biliaire partout. Conséquence pour la maman : jaunisse possible mais sinon pas grand chose. Pour le bébé : détresse ou mort fœtale
Je m'effondre intérieurement, mais pas trop parce que je venais de faire un monito et ma cocotte est bien là, bien vivante. On me fait encore passer une écho pour vérifier la vivacité de la petite, puis on me dit qu'on me met en observation.
Okay ?? On est mardi 10 aout, je dois rester à l'hôpital pour une durée indéterminée. Je prends un traitement, on mesure mon acide biliaire sérique toutes les 48h, monito tous les matins, tension et tout le toutim.
En fait cette pathologie est assez grave (et je suis en stade "sévère"). Elle ne s'arrête qu'à l'accouchement, tout ce qu'on peut faire c'est la maintenir à un stade acceptable. La chance dans mon malheur c'est que 37SA était une semaine plus tard pour moi. Mais le choc !
Bon je dors très mal cette semaine-là, et j'ai pris 10 ans à cause de la fatigue liée à l'hôpital. Ma plus grosse peur c'était de devoir accoucher (en déclenchement, tout ce que je ne voulais pas) sans avoir pu vraiment me reposer, sans même avoir fait un câlin à mon chat (je suis partie de chez moi en pensant faire un séjour de deux heures aux urgences)
=> je tape la suite bientôt