Cigale a écrit :Merci beaucoup pour ton message . Ça fait du bien de parler à des personnes qui passent par ce processus car autour de moi pas grand monde me comprends. J'espère vraiment pouvoir avoir un enfant un jour. Le serrer dans mes bras . Comme tu dis c'est mon chemin je dois accepter. J'y arriverai un jour pas à oublier mais à aller mieux .
Merci en tout cas ...
Je te souhaite que du ++++++ +++
Bonjour Cigale,
Je connais aussi beaucoup ce sentiment d'avoir besoin juste de dire ce qu'on ressent, de le partager, de le hurler.
Je crois que c'est aussi pour cette raison que les forums ont autant de succès, des inconnu(e)s qui pourtant partagent une même joie, peine, peur, colère, bonheur ...
Ma belle mère m'avait beaucoup aidée (pour une fois

) elle avait comme moi fait une fausse couche avant d'avoir son premier fils et elle avait compris ma peine.
Il suffit parfois de pas grand chose pour être soulagée.
Après l'avoir faites, j'en parlais assez facilement et j'en parle encore facilement autour de moi. Je me suis rendue compte que beaucoup mais vraiment beaucoup de femmes vivent ça, elle n'en parlent juste pas. Je trouve ça dommage, parce qu'on se sent quand même moins seule et que je ne pense pas que ça soit une honte bien au contraire.
J'étais allée voir quelqu'un après pour surmonter, d'autant que je ne le savais pas à l'époque mais j'avais sûrement un dérèglement thyroïdien (d'ailleurs surveille hein) qui me plombait pas mal le moral...
Le psy que j'avais vu m'avait dit quelque chose qui m'avait beaucoup parlé, elle avait dit "vous êtes une mère sans enfant". Elle avait raison, j'étais devenue mère à la seconde où j'avais su que j'étais enceinte, le fait d'avoir fait une fausse couche n'y avait rien changé, il n'était plus possible pour moi de faire marche arrière.
Quand j'ai accepté ça, j'ai commencé à aller mieux.
Je suis retombée enceinte peu de temps après d'ailleurs.
Mais là encore, à chacun son chemin, à chacun ses sentiments, sa compréhension des choses et son "acceptation". Nous sommes toutes si différentes.
En revanche, je sais que d'aller consulter ça m'avait fait vraiment du bien, maintenant, je vais chez le psy comme chez le coiffeur, si je me sens pas bien hop hop hop, je prends rendez-vous, je papote une fois ou deux ou trois mais rarement plus et je passe à autre chose.
Personnellement, les psychothérapies ne me conviennent pas, je me fous d'aller creuser dans mon passé, c'est un puits sans fond de merde (désolée mais c'est bien le seule mot qui aille) en revanche, trouver une solution pour que maintenant dans le présent je me sente mieux, ça ça m'intéresse et parfois avec un professionnel c'est plus simple.
Enfin voilà, et toi comment te sens tu aujourd'hui ?
Bises.
Flo