Veralyn44 a écrit :Tathiane j'ai vu sur un autre sujet que tu étais fumeuse comme moi
Cela fait trois ans qu'on arrête et qu'on reprend par intermittence ; là on avait arrêté une semaine avant le transfert mais la veille je flippais tellement qu'l n'y ait aucun embryon que paf ! Je suis allée en racheter.
Alors j'en fume 5-6 par jour depuis samedi, mon conjoint (qui a aussi beaucoup de mal à arrêter) achète un paquet et je lui en pique ; je suis censée arrêter aujourd'hui et il est parti tôt ce matin, je ne le verrai pas de la journée ; mais comme je sais qu'il va en racheter du coup j'ai envie d'aller moi aussi en acheter mais je culpabilise...!
Mais c'est vrai que c'est stressant cette attente et je me dis que pendant ces 15 jours si bébé il y a la cigarette ne lui nuira pas puisque pas encore d'échange avec la mère ; en revanche je me demande si ça peut nuire à l'implantation..Pffff
Salut Veralyn,
de tout coeur avec toi dans cette attente…garde espoir!!! Car il y en a !!!
Pour la cigarette, ah mon dieu! comme je te comprends !!
Psychotage, culpabilisation, honte, impression de faire l'inverse de ce qu'il faut faire,
car soyons clair : c'est bien l'inverse de ce qu'il faut faire pour une div,
Les canaux sanguins sont non seulement intoxiqués, mais réduits, et oui, cela influence une nidation possible,
c'est une réalité et j'ai assez regardé, investi le problème pour le savoir …
Maintenant, c'est en nous que ça se passe et les non-fumeurs ne peuvent le comprendre,
la cigerette c'est une drogue, point final,
nous sommes droguées et nos forces sont parfois trop faibles pour arrêter
et PIRE ENCORE : SURTOUT QUAND IL FAUT ABSOLUMENT ARRÊTER, NOUS FUMONS PARFOIS PLUS…
Il y a du coup, un niveau de stresse plus élevé et donc, une envie de fumer plus grande…c'est le serpent qui se mord la queue..un piège, une merde totale!
On peut tenter de se faire aider, on le sait, mais le plaisir est grand et semble insurmontable à effacer.
Moi, je me dis " mais qu'est-ce que je vais trouver pour surmonter mon stress si j'arrête!!!"
Du conseil de ma sophrologue: il ne faut pas trop culpabiliser, surtout pas, car on se rend malades..
Je suis perdue et me sens moi aussi "donne" de faire une chose pareil, alors que les chances peuvent augmenter en arrêtant…
Voilà Veralyn : tu n'es pas seule dans ce cas
et

quand même! on est pas des déesses, on fait ce qu'on peut...