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par Sar0uh » 03 avr. 2018 à 12:24
ENDOMÈTRE, LA NIDATION
Les deux phases importantes de la nidation sont lièes à deux phénoménes propres:
- L'adhésion du blastocyste à l'endomètre (par des sites spécifiques d'adhésion reconnus, d'une part par l'endomètre et, dautre part, par l'embryon)
- et l'invasion de l'endomètre par la structure embryonnaire, avec instalation de l'embryon dans l'endomètre.
Peut-on incriminer la qualité initiale de l'endomètre ?
Dans certains cas certainement. Cela reviendrait à dire que chez les femmes traitées en FIV, la qualité de l'utérus, avant tout traitement, est plus souvent moins bonne que dans la population générale.
On pourrait le savoir en pratiquant des FIV chez des femmes fertiles.
Or c'est précisément le cas chez les conjointes d'hommes hypofertiles dont l'indication de FIV et à fortiori d'ICSI est l'hypofertilité masculine : chez elles, le taux de nidation est supérieur au taux moyen.
Ceci montre que, chez les autres, l'utérus pourrait être au départ moins réceptif (séquelles microscopiques d’infections dans les indications tubaires post-infectieuses, vascularisation insuffisante de l'endomètre, etc.).
Peut-on connaître l'état de l'endomètre lors du transfert ?
Actuellement, On se base sur l'épaisseur de la muqueuse à l'échographie : si elle est faible, les chances de nidation sont réduites, mais si elle est normale, on ne peut rien en déduire, car ce serait préjuger de son état histologique (qualitatif) qui peut être très variable
Bon nombre d'auteurs considèrent aujourd'hui qu'une épaisseur endométriale de 7 à 11 mm, donent les meilleures chances de grossesse.
Selon d'autres auteurs ces valeurs seraient plutôt comprises entre 8 à 13 mm , au moment du déclenchement de l'ovulation.
Enfin, dans les valeurs faibles, une publication reconnaît avoir obtenu des taux de grossesses significatifs (20%) pour des endomètres à l'épaisseur inférieure à 6 mm.
Il faut donc rester prudent et ne pas se fixer de règles de transfert trop strictes, car de nombreux facteurs inconnus nous échappent encore aujourd'hui.
En revanche, Une trop forte échogénécité à l'échographie semble être un facteur péjoratif. ce qui amène les praticiens, grace aux techniques de vitrification des embryons, à un report du transfert sur un cycle mieux préparé, en se rapprochant d'avantage du cycle naturel.
Ces traitement substitutifs s'avèrent éfficaces
Par ailleurs, lors de l'échographie, la vascularisation de la muqueuse utérine peut être analysée par le Doppler.
La stimulation peut-elle avoir pour effet de rendre l’endomètre moins apte à la nidation ?
Dans certains cas certainement, sinon le taux de nidation dans les indications masculines serait égal à celui de la reproduction spontanée.
La lutéinisation prématurée, en réponse à certains types de traitement, est effectivement un un des facteurs délétères connus.
Essai Bb1 - Aout 2015
- 10/2016 : grossesse extra-utérine gauche spontanée non traitée
- 05/2017 : Grossesse intra uterine et grossesse extra-utérine simultanée, sous clomid trompe droite rompue salpingectomie droite

salpingotomie gauche
- 10/2017 : FIV1 - 28 ovocytes - 22 embryons
- Prochaine étape TEC

Novembre 2o17

- transfert d'un ptit bonhome J5 le 18/11

- test de grossesse + J3 post transfert ; prise de sang J9 post TEC 111ui
- Écho J16 post transfert :

Bien à sa place tiens bon petit pingouin


- it’s a boy



DPA 06/08/18


