Je m’inscris sur ce forum car il est devenu l’objet de plusieurs lectures depuis notre entrée en PMA.
Pour décrire l’état des lieux :
Moi 37 ans
Lui 41 ans
Essai bébé depuis pratiquement 8 ans.
Je suis Diabétique type 1 depuis l’âge de 2 ans et je gère assez bien puisque je connais mon corps et mes symptômes hypo/hyperglycémie sur le bout des doigts.
On m’a « découvert » le SOPK il y a quelques années mais cela a été « diagnostiqué » par un centre de radio/échographie par une simple phrase « Madame, savez-vous ce que c’est que le SOPK ? Parce que ça y ressemble ».
Aucun médecin ne m’en a jamais parlé lors des rdv suivants et j’ai dû demandé après 7 ans d’attente et de multiples changements de gyneco qu’on me pose un diagnostic simple, clair et définitif.
Durant ces années d’errance médicale, la vie a fait que nous avons connu une très longue période de stress (dépression très profonde de mon conjoint suite à une immobilisation totale avec obligation de reconversion professionnelle sans diplôme acquis auparavant) et une prise de poids très importante.
Nous sommes tous les 2 en obésité morbide et avons tenté tous types de régime allant même jusqu’à envisager une opération bariatrique. J’ai refusé l’opération car j’ai subi de la maltraitante psychologique de la part de la psychiatre et une absence totale de réponses à mes questions de la part du chirurgien qui était plus attentionné au montant noté sur le chèque de la consultation que par mes craintes des suites de l’opération avec la gestion de mon diabète type 1.
Nous avions été consulté ce chirurgien suite aux conseils de notre gyneco (et oui, les copains, ça se refile les bons coups de poker) qui était une personne grossophobe et qui refusait de me donner un médicament pour faire revenir les menstruations (amenhorée totale de 5 ans) parce qu’elle n’était pas sure que ça marche au-dessus de 120kgs (je n’ai appris que plus tard et par déduction que ce médicament était en fait le Duphaston).
Fin 2020, nous avons donc consulté une nouvelle gynécologue qui a été d’une douceur incroyable et qui a été très surprise que l’on ne nous ait jamais orienté vers la PMA depuis de nombreuses années. Elle nous a expliqué les différents types de processus et nous a dirigé vers le Chu d’Angers pour entamer le programme.
Nous avons été reçus par un interne qui nous a fait comprendre qu’il fallait y aller étape par étape et qu’on n’attaquerait par exemple que la FIV si l’IIU ne fonctionnait pas. Nous sommes ressortis du rdv en ayant l’impression que j’allais être une souris de laboratoire et que ça serait au p’tit bonheur la chance.
L’interne ayant fini son semestre, nous nous sommes retrouvés sans gyneco dans notre parcours (?!?!?) et avons dû demander au secrétariat ce qui allait se passer pour nous (on se sent seul dans ces moments et ça n’augure rien de bon pour la suite).
La secrétaire nous a finalement nominé une nouvelle gyneco que nous n’avons jamais rencontrée depuis 8 mois car les échanges n’ont été fait que par visio ou téléphone.
Elle m’a donné des objectifs concernant mon HBA1C pour le diabète et une perte de poids de 8 à 10 kgs. Sachant que le SOPK + les problèmes de thyroïde sont un frein énorme à la perte de poids, j’ai dû prouver par A+B que j’étais suivie par ma diététicienne et que ma perte de poids n’était pas de ma seule volonté (je précise que ce qui fait mon plus grand bonheur en repas c’est une salade de crudités et que je ne suis pas fast-food à volonté).
Une fois mon HBA1C descendu en-dessous de 7 %, j’appelle fièrement la gyneco en lui disant que l’objectif est atteint. Elle revient sur ses paroles et me dit que finalement c’était pas les bons « mais oui madame, la dernière fois je vous ai dit 8 à 10% de perte de poids et en-dessous de 6% d’HBA1C ». Mon conjoint était à côté de moi au moment de l’appel et notre sang n’a fait qu’un tour. N’ayant pas ma langue dans ma poche, j’ai fait comprendre à la gyneco que je n’étais pas stupide et que je n’avais pas de perte de mémoire dans un projet aussi important que celui-ci.
Elle a finalement accepté de lancer les injections de Gonal F en septembre (le centre ferme 3 semaines en été).
Au total j’ai fait 5 échos et 2 prises de sang (sans qu’on ne m’explique quoique ce soit et sans avoir reçu les résultats des examens ou des tests sanguins).
Fin octobre, je perds mon boulot et le lendemain la gyneco m’appelle pour me dire qu’on arrêtait la PMA à cause de mon poids.
Je ne compte plus le nombre de mouchoirs que j’ai utilisé depuis, et la descente vers la dépression est assez vertigineuse (moi qui suis une personne ultra positive d’habitude).
J’ai entamé un régime au Centre RNPC comme étant ma dernière chance.
J’avoue que je suis fatiguée et la dépression ne favorise pas l’arrêt de la compensation par la nourriture mais pour l’instant je tiens bon
.J’ai toujours voulu être maman et mon rêve est entrain de se briser depuis l’appel avec la gyneco. Mon conjoint se sent impuissant et est aussi désemparé que moi.
Si d’autres personnes ont vécu un parcours similaire : PMA avec une obésité, un DT1 et un manque cruel d’informations de la part du corps médical, je suis preneuse.
mais FC à 14SA 
mais grossesses biochimiques 
nous a rejoint 
C'etait dans le privé la gynécologue était adorable mais malheureusement étant difficile à stimuler surement à cause du poids ou de l'opk, elle m'a envoyé voir ses confrères ( gynécologue , chirurgien bariatrique )sur la région parisienne. Pour reprendre l'expression du dernier gynéco que nous voyons actuellement et qui est très sympa nous avons fait la tournée des grands ducs. Et nous sommes épuisés, moi j'en peux plus. 
courage il faut garder espoir !!!!