Super vous avez bien raison de tenter la biopsie, 1 chance sur 3 c’est quand même pas mal

. Je comprends bien que l’attente de la date soit difficile...en plus avec le gouvernement qui tarde un peu pour nous dire les futures restrictions (ou pas)...
Pour te rassurer, dans mon centre de PMA ils m’ont dit que lors du dernier confinement il y avait eu très peu d’annulations. Et ils m’ont dit que ma ponction aurait bien lieu en février, confinement ou pas.
Mon chéri et le tien ont l’air d’avoir le même tempérament, il est aussi assez introverti, ne parle pas de ses sentiments (mais ça a tendance à s’améliorer, notre parcours le rend un peu moins « pudique »). Et moi je suis comme toi j’ai besoin d’évacuer, de dire les choses, je peux être très affaiblie par une mauvaise nouvelle mais en même temps une fois cette étape de tristesse passée je vais facilement de l’avant, je cherche des solutions, je suis assez « fonceuse ».
Mon chéri avait la trouille de l’opération aussi (il a même fait un malaise quand la chirurgienne a fait des schémas pour expliquer l’intervention

). En fait il s’était déjà fait opérer des testicules (opération plus importante) et il en gardait un mauvais souvenir.
Mais franchement la biopsie s’est bien passée (sauf le résultat bien sûr). Il a eu quelques douleurs les jours suivants mais rien d’insurmontable, il prenait juste du paracetamol, et il ne marchait pas de façon très naturelle les 1ers jours

. Il a été arrêté un peu plus d’une semaine (du 03/09 au 14/09) car il est ouvrier dans le bâtiment donc il ne devait pas reprendre trop tôt (mais j’ai lu que certains reprennent le travail quelques jours après la biopsie).
A la base ça devait être sous AG mais finalement il a eu une rachi-anesthesie car les AG étaient limitées à ce moment là à cause du Covid. Il avait peur d’entendre et de sentir ce qui se passait mais ça s’est bien passé.
Par rapport à notre entourage, pour nous ça a été le contraire, on appréhendait d’en parler à nos familles (on ne voulait pas les stresser avec ça), mais on en parlait au travail.
Mon chéri en avait parlé à son patron uniquement (il a un super patron), et moi je travaille en libéral et j’en avais parlé à mes 3 associées (on est très proches, même en dehors du travail). J’en avais aussi parlé à quelques amies proches.
On a attendu d’être « sûrs» de devoir passer par le don avant d’en parler à nos familles. Ça n’a pas été facile à entendre pour eux... Dans notre entourage personne n’a de souci à ce niveau, au contraire pour eux ça marche vite après l’arrêt de la contraception ... Il y a eu un peu de culpabilisation chez nos frères et sœurs (qui n’y sont pourtant pour rien).
Je vois que tes parents t’ont parlé de leurs difficultés pour avoir un enfant, moi je trouve que c’est important d’en parler, qu’il n’y ait pas de tabou (c’est ce qu’on compte faire avec notre/nos enfant/s). Tu sais quel parcours ils ont eu ? (bon là je fais la curieuse mais ça ne me regarde pas).
Encore des points communs : la terrasse au printemps, le chien...

C’est chouette d’avoir recueilli un chien abandonné, nous on se dit que si on prend un chat, on ira le chercher dans un refuge. On a aussi 2 biquettes mais pas de chevaux (on n’y connaît absolument rien dans ce domaine). On a aussi quelques vaches de temps en temps que mon père met à pâturer dans notre champ pour entretenir un peu le terrain ...
Pour le don d’ovocyte, j’en suis à la 1ère phase (pilule pour mettre mes ovaires au repos), je commencerai les injections le 10/02 pendant une dizaine de jours, puis ponction vers le 22/02 (les dates sont approximatives, elles peuvent changer selon ma réaction au traitement, il y aura des contrôles réguliers pour réajuster les doses/la durée).
C´est un protocole de FIV, donc si la biopsie est positive et que vous faites une FIV-ICSI, on pourra rediscuter du traitement si tu veux.
Bon week-end à la mer, profitez bien de l’air marin pour vous ressourcer

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(Encore un point commun : mes parents ont un pied à terre à la mer).