Lesfilles : Difficile de trouver les mots pour se réconforter, chacune réagit selon son vécu.
Rester zen oui c'est la finalité. Fanny gère magnifiquement bien.
Perso, je somatise à ne pas libérer ces émotions, hier épuisée, difficulté d'élocution, très lente à m'exprimer avec un spécialiste.
Il y a des étapes qui sont si énergivores psychiquement que chacune extériorise à sa manière.
Hier, je souffrais d'une migraine très intense, malgré massage, méditation... principalement de la tension nerveuse accentuée avec les 4h de trajet pour aller sur Paris, comme ne pas s'apercevoir que l'on sert continuellement et fortement les poings ou les dents...
Il faut laisser venir les émotions à mon sens. C'est ainsi que j'ai mieux vécu l'accouchement de bébé1, en libérant tout avant et après, l'important pour moi était de vivre l'instant présent et d'accompagner bébé. Même en faisant ça, j'ai le regret de ne pas avoir plus communiqué avec bébé.
Après la journée d'hier, d'ailleurs merci Cocinella pour ton témoignage, mon mari et moi nous sentons prêts pour le double don si bébé2 est atteint comme bébé1. Et je n'ai pas envie qu'on me dise tu verras tout ira bien et qu'on me dise d'occulter ses risques car ils existent vraiment. Nous ne maîtrisons rien et l'accepter est un pas vers la réalité et la sérénité.
Thérèse ne lâche rien avec les cliniques à l'étranger, ne perds pas de longs mois comme nous avons perdu mon mari et moi avec IVI, leur inaction nous a contraint à retenter avec nos gamètes avec cette prise de risque à assumer...
La santé d'un enfant devrait être la priorité, la France et son cadre légal semblent l'oublier en préconception... C'est une chance que certains pays aient fait grandir leur prise de conscience vers plus d'humanité
Chacune n'inscrit pas toutes ses épreuves dans leur signature mais chacune d'entre nous doit surmonter des épreuves qui dépassent le parcours classique de beaucoup de fivettes en PMA. Cocinella, je te souhaite de retrouver cette incroyable énergie qui fait ta force.
Angelle : actuellement, mes pensées tournent autour de l'handicap, avec résurgence de souvenir de l'entourage amical et d'amis atteints durant mon enfance et mon adolescence frappé par la trisomie, maladie orpheline, handicap moteur... le ressenti des parents, le ressenti du patient, le ressenti de la fratrie... un 360 de ce que j'ai observé de l'enfance à l'âge adulte tout en me projetant vers l'avenir avec mon mari mais en se demandant quelles sont nos limites...
Evidemment, j'ai regardé un film du genre "avant toi" plus sur le thème de fond que la romance...
Et je fatigue de devoir préparer mes rdv médicaux car certains praticiens connaissent partiellement mon dossier et ne questionnent pas plus, même s'ils sont de précieux conseils et de bonnes intentions : un soutien vraiment précieux
La TSH pourquoi prendre des traitements ? rappeler sans cesse les symptômes qui ne sont pas mis en valeurs dans les livres de médecine qui raisonnent par case, alors que certains patients ne rentrent pas dans des cases.
L'insuline est-elle nécessaire ? vu le risque d'anomalies dites de la ligne médiane et de mes résultats glycémie post prandial oui c'est nécessaire
Lovenox et Aspegic : pourquoi envisager d'arrêter l'un ou l'autre ou les 2 sans analyser mon historique, mes antécédents familiaux et ni envisager des dosages sanguins pour contrôler : ce qui me forçe à traverser tout Paris pour trouver un spécialiste...
Pourquoi ne pas se soucier aussi du bien être physique de la future maman si non délétère pour le bébé ? Plusieurs médecins m'ont laissé avec une surdité pendant de longs mois, j'entendais quasiment pas à l'accouchement sans compter la souffrance des accouphènes, vertiges et de l'otite non soignée.
Il faut rester acteurs de son parcours de soins, chercher les experts même si certains égos en sont contrariés sinon rien n'avance.
Il ne faut pas louper le coche à ces rdv très énergivores, être pertinent et ne pas avoir la mémoire défaillante.
Et dépasser le "c'est comme ça et pas autrement" d'un expert qui n'a que quelques minutes rapides pour s'occuper du dossier sans écouter le patient...
Je le redis sans cesse mais je suis reconnaissante du suivi de la gygy que nous avons en commun avec Cocinella et le prof à Béclère : soutien rare.
Il faut rester lucide... et ne pas oublier ses intérêts mais pour ça il faut comprendre les protocoles et le système qu'on nous impose pour ne pas perdre de longs mois et de longues années. Exemple, prudence dans des discours chimériques de certains centres.
La PMA non opérationnelle le samedi et dimanche en France, a un impact délétère sur nos FIV, IAC, en conclusion si mauvais timing, protocole subi pour la femme inutile...
Prenez bien soin de vous
Bises
mais taux très faible puis 
naturelle mais FC à 7 SA (curetage)