J'ai commencé un suivi psy depuis et je compte beaucoup dessus.
Mes deux collègues les plus proches commencent tout juste à comprendre ma détresse, mais elles ont des enfants, si je ne les sollicite pas sans arrêt on ne se voit plus en dehors du boulot (on ne se voit qu'avec tous leurs enfants). Du coup je me sens illégitime de leur demander si on pourrait pas aller boire un coup ou autre "sans" juste genre 1h ou 2h.. et je commence à me dire qu'elles sont aussi mal à l'aise de leur côté.
Mais comme tu dis je trouve ça dur. "Rien ne va pas" mais rien ne va. A l'époque je freinais pour commencer les examens et la PMA et elles me secouaient gentiment, que si je commençais pas je pouvais pas juste attendre et me plaindre en gros.. sauf que là on en est au 3e essai, c'est plus faute de tout faire pour, et puis ben rien!
Pour le moment je nen parle plus du tout à ma belle mère. Elle n'a pas pris la moindre de mes nouvelles lors de notre dernier protocole et ne m'a pas écrit le moindre message en apprenant son échec..
Mon amie a qui je pouvais en parler idem. Elle etait dans des examens de fin de formation. Je lui ai écrit la veille. Le jour J, j'apprenais que ma 2e IAC avait encore échoué, le tout en étant en classe au travail... elle s'est juste demandé pourquoi je ne lui avais pas écrit le soir et si elle a fini par se douter que quelque chose n'allait peut être pas, elle a fini par entièrement me rejeter la faute dessus comme quoi je n'avais pas été fichue, moi, de m'intéresser à son examen... Je ne lui parlerai plus de mon parcours non plus.
Certaines personnes ne se figurent vraiment pas ce qu'on vit.. on peut dire ce qu'on veut. C'est dur. Vraiment. La gyneco, responsable de mon centre en plus, m'a refusé une demande d'arrêt ce matin. Net. Pas justifié. Je voulais juste 2 jours, j'ai même pas argumenté, je me suis sentie totalement illégitime dans ma fatigue...