Don de nos 6 embryons j5

[Vero19]

Bonjour Vero19
De quel "cas précis" parles-tu ?
Nous évoquons tous des dons encadrés par des cliniques et non des dons "sauvages" faits entre personnes qui se connaissent. Je ne suis pas certaine de bien comprendre ton message.

le cas précis est celui décrit dans le 1er message : un couple ayant dèjà des enfants veut donner l'embryon restant dans le même pays où leurs enfants sont déjà nés.

[Lou11]

D'accord. C'est un don d'embryon et effectivement en France ce sont des dons issus de donneurs qui ont déjà des enfants.
Les cliniques / Cecos sont très regardants pour éviter justement la situation dont tu parles. Ces dons sont encadrés.
Maintenant je comprends ton questionnement et chacun voit les choses différemment en fonction de son vécu ou autre :)
Je vois que tu as choisi le double don et que c'est positif. Je te félicite pour ta grossesse !

[Saucisson]

il y a quand même beaucoup plus de chance de tomber sur son demi-frère/sœur issu d'un coup d'un soir ou d'une relation illégitime que sur ses frères et sœurs génétiques issus d'un don encadré !

Quant aux effets sur la consanguinité, je ne sais pas s'ils sont visibles dès le premier mariage, je croyais plutôt qu'il fallait que ça soit redondant ? donc au bout de plusieurs générations où le même sang est apporté !

[Sisi72]

Bonjour à tous,

Je ne sais pas si je dois vous dire "Merci" pour vos messages. Ce geste nous semblait légitime, et il était impensable pour nous que l'on "détruise" cette embryon, cette chance... Après le parcours tumultueux de la PMA.

Pour en revenir sur les messages qui ont suivi, je pense que c'est un "risque", cependant, avec la nouvelle loi éthique l'embryon s'il arrive à son terme, et devient adultes, il pourra accéder à son dossier.
La psychologue qui nous a suivi dans la démarche, suit également les couples receveurs, et nous a expliqué qu'elle guidait les receveurs à ne pas cacher à l'enfant à devenir, son "origine". Car il ne fallait pas que ce don, soit considéré comme un secret de famille, quelque chose que l'on ne désire pas. Ce n'est pas l'abandon d'un bébé, suivi d'une adoption.
Ainsi, je pense que si cela est respecté il y aura encore moins de risques...

Belle journée à vous tous et toutes, et je vous souhaite tous le meilleur dans vos parcours !

[Saucisson]

pour l'histoire de l'accès aux origines, c'est la même chose pour les dons de gamètes : sperme, ovocytes ou double don.
On voulait absolument un don semi-anonyme pour que nos enfants aient le choix de savoir ou non. Ils sont encore petits mais c'était important pour nous. S'ils veulent un jour en savoir plus ou le rencontrer, ça ne nous fait pas peur. C'est nous qui les avons élevés, nous en sommes occupés. Malgré tout, cet homme fait partie de leur histoire car sans lui, ils ne seraient pas là.

Les dons anonymes le sont de moins en moins : de plus en plus de tests génétiques sont facilement disponibles et ça devient de plus en plus simple de trouver un membre de la famille biologique.

Le schéma de la famille nucléaire heteroparentale est de moins en moins dominant, les familles mono, homo, recomposées sont de plus en plus présentes. Tant que les enfants ne vivent pas dans le mensonge, il n'y a pas de souci à avoir !

Nos embryons sont au Danemark. Je pense qu'on s'arrêtera là (3 enfants). Malheureusement on ne peut pas les donner, la loi danoise l'interdit sinon nous l'aurions fait sans se poser de question. A défaut, après la naissance de n3, on les donnera à la science, au moins ils pourront être utiles.

[Eraliu]

il y a quand même beaucoup plus de chance de tomber sur son demi-frère/sœur issu d'un coup d'un soir ou d'une relation illégitime que sur ses frères et sœurs génétiques issus d'un don encadré !

Quant aux effets sur la consanguinité, je ne sais pas s'ils sont visibles dès le premier mariage, je croyais plutôt qu'il fallait que ça soit redondant ? donc au bout de plusieurs générations où le même sang est apporté !

Bonjour,
Je tombe seulement sur ce topic dans le forum. Même si ça date un peu je me permets de partager une ressource qui m'a semblé intéressante sur le sujet car je pense que d'autres personnes pourraient se poser des questions et peut-être décider de ne pas faire de don d'embryon à cause de ce qui est écrit dans les messages précédents. Ce serait dommage.
La ressource en question est une vidéo d'un vulgarisateur scientifique, sur un ton humoristique mais dont le fond est sérieux et qui précise ses sources : https://www.youtube.com/watch?v=DgcLhmk1ij8 et effectivement le danger associé à la consanguinité semble largement surestimé, avec des problèmes éventuels seulement dans des cas particuliers sur des générations.

[Sophie16]

Ce sujet est très intéressant et les échanges multiples et riches. Je réponds car vous avez bien précisé de répondre à l'aise ce que nous avons chacun sur le coeur. Sinon je ne l'aurais pas fait car souvent cela amène à des embrouilles de personnes qui supportent difficilement que ne nous partagions pas forcément le même avis. Je me lance donc librement.
Nous sommes dans un second parcours de PMA (nous avons un petit garçon) et cumulons les échecs... J'ai 43 ans en janvier et ce sera la fin de la PMA pour nous. Aussi difficile que cela sera le jour J, cela s'arrêtera là car mon compagnon comme moi souhaitions des enfants de nous deux ou rien du tout. Et c'est ainsi depuis le jour où nous avons mis les pieds dans le monde infernal de la PMA. Je respecte entièrement les personnes qui passent par le don. Et nous avons plusieurs couples d'amis dans ce cas. Après le tout est en effet d'être au clair avec soi même. Et ainsi tout va bien. Chacun ses besoins, ses limites...
Nous faisons chacun des choix et avons chacun nos propres limites.
Pour ma part avoir une troisième personne dans la fabrication de notre bébé n'était pas envisageable. Nous serions passé par l'adoption aussi longtemps que cela aurait pris. Et un embryon d'un autre couple, j 'aurais préféré un enfant déjà en attente dans un orphelinat. Même si je rêvais d'un gros ventre...
Et si nous avions eu des embryons en plus (ce qui ne sera jamais le cas car je n'ai plus assez d'ovocytes pour faire une FIV et ne fais plus que des IAC) je n'aurais jamais pu imaginer mon enfant dans une autre famille... mais dépend aussi de la façon dont nous voyons l'embryon... Pour moi un embryon c'est déjà un potentiel futur enfant. Et si on a 6 embryons, un devient quelqu'un , un autre aussi et si nous avions pris le 4 ème plutôt que le 2ème ou 6ème ? Bref pour moi impossible de faire un choix, je les aurais tous utilisés et c'était le risque à prendre lorsque j'avais plus d'ovocytes. Je mettais mes ovocytes en culture petit à petit pour justement ne pas avoir "trop" d'embryons. A l'époque où je faisais des FIV je savais que chaque embryon serait utilisé... Après je n'en ai jamais eu 10 non plus....
Tout cela pour dire que chaque parcours est différent et admirable et que chacun nos limites. Pour moi, mon embryon est déjà mon futur enfant en devenir alors le savoir dans une autre famille, aussi heureux qu'il soit n'aurait pas été possible...
Merci pour ce beau partage et tout votre courage. Nos parcours sont tous extraordinaires.

[Eraliu]

Ce sujet est très intéressant et les échanges multiples et riches. Je réponds car vous avez bien précisé de répondre à l'aise ce que nous avons chacun sur le coeur. Sinon je ne l'aurais pas fait car souvent cela amène à des embrouilles de personnes qui supportent difficilement que ne nous partagions pas forcément le même avis. Je me lance donc librement.
Nous sommes dans un second parcours de PMA (nous avons un petit garçon) et cumulons les échecs... J'ai 43 ans en janvier et ce sera la fin de la PMA pour nous. Aussi difficile que cela sera le jour J, cela s'arrêtera là car mon compagnon comme moi souhaitions des enfants de nous deux ou rien du tout. Et c'est ainsi depuis le jour où nous avons mis les pieds dans le monde infernal de la PMA. Je respecte entièrement les personnes qui passent par le don. Et nous avons plusieurs couples d'amis dans ce cas. Après le tout est en effet d'être au clair avec soi même. Et ainsi tout va bien. Chacun ses besoins, ses limites...
Nous faisons chacun des choix et avons chacun nos propres limites.
Pour ma part avoir une troisième personne dans la fabrication de notre bébé n'était pas envisageable. Nous serions passé par l'adoption aussi longtemps que cela aurait pris. Et un embryon d'un autre couple, j 'aurais préféré un enfant déjà en attente dans un orphelinat. Même si je rêvais d'un gros ventre...
Et si nous avions eu des embryons en plus (ce qui ne sera jamais le cas car je n'ai plus assez d'ovocytes pour faire une FIV et ne fais plus que des IAC) je n'aurais jamais pu imaginer mon enfant dans une autre famille... mais dépend aussi de la façon dont nous voyons l'embryon... Pour moi un embryon c'est déjà un potentiel futur enfant. Et si on a 6 embryons, un devient quelqu'un , un autre aussi et si nous avions pris le 4 ème plutôt que le 2ème ou 6ème ? Bref pour moi impossible de faire un choix, je les aurais tous utilisés et c'était le risque à prendre lorsque j'avais plus d'ovocytes. Je mettais mes ovocytes en culture petit à petit pour justement ne pas avoir "trop" d'embryons. A l'époque où je faisais des FIV je savais que chaque embryon serait utilisé... Après je n'en ai jamais eu 10 non plus....
Tout cela pour dire que chaque parcours est différent et admirable et que chacun nos limites. Pour moi, mon embryon est déjà mon futur enfant en devenir alors le savoir dans une autre famille, aussi heureux qu'il soit n'aurait pas été possible...
Merci pour ce beau partage et tout votre courage. Nos parcours sont tous extraordinaires.

Bonjour et merci pour votre témoignage.

Ce qui me semble intéressant au delà de voir la diversité des possibilités et des choix de chacun, c'est le pourquoi, le sens et les valeurs qu'il y a plus précisément derrière ces décisions, et aussi la cohérence entre ce qu'on pense être nos valeurs et nos actes.

Bon nombre de personnes ayant recours au don d'embryon sont aussi en parcours d'adoption en parallèle ou aimeraient pouvoir le faire mais pour beaucoup cela n'aboutit jamais, il y a de nombreux blocages qui ne dépendent pas de la volonté des demandeurs.

Si l'on met le plus haut niveau de considération pour un embryon, je ne comprends pas vraiment qu'on puisse préconiser de le faire détruire plutôt que de lui donner une chance de vivre dans une famille, même sans lien génétique. Cela me semble tout de même préférable de vivre et d'exister.
Les personnes en parcours de PMA et les médecins ont très peu de contrôle sur le "combien" d'embryons vont être produits et combien vont rester en "surplus". Il y en aura forcément sur l'ensemble, et il n'est pas forcément faisable de tous les utiliser pour soi. Cela dépend du nombre effectivement, mais il peut aussi y avoir impossibilité de pouvoir refaire une grossesse à cause de problèmes médicaux par exemple.
Que l'on ne souhaite pas bénéficier d'un don pour sa propre famille est une chose, mais j'ai plus de mal à comprendre pourquoi dans le type de cas où la question se pose, ne pas préférer donner les embryons surnuméraires plutôt que de les détruire ? Car c'est bien un choix binaire auquel on peut faire face.

[Auwel]

Ce sujet est très intéressant et les échanges multiples et riches. Je réponds car vous avez bien précisé de répondre à l'aise ce que nous avons chacun sur le coeur. Sinon je ne l'aurais pas fait car souvent cela amène à des embrouilles de personnes qui supportent difficilement que ne nous partagions pas forcément le même avis. Je me lance donc librement.
Nous sommes dans un second parcours de PMA (nous avons un petit garçon) et cumulons les échecs... J'ai 43 ans en janvier et ce sera la fin de la PMA pour nous. Aussi difficile que cela sera le jour J, cela s'arrêtera là car mon compagnon comme moi souhaitions des enfants de nous deux ou rien du tout. Et c'est ainsi depuis le jour où nous avons mis les pieds dans le monde infernal de la PMA. Je respecte entièrement les personnes qui passent par le don. Et nous avons plusieurs couples d'amis dans ce cas. Après le tout est en effet d'être au clair avec soi même. Et ainsi tout va bien. Chacun ses besoins, ses limites...
Nous faisons chacun des choix et avons chacun nos propres limites.
Pour ma part avoir une troisième personne dans la fabrication de notre bébé n'était pas envisageable. Nous serions passé par l'adoption aussi longtemps que cela aurait pris. Et un embryon d'un autre couple, j 'aurais préféré un enfant déjà en attente dans un orphelinat. Même si je rêvais d'un gros ventre...
Et si nous avions eu des embryons en plus (ce qui ne sera jamais le cas car je n'ai plus assez d'ovocytes pour faire une FIV et ne fais plus que des IAC) je n'aurais jamais pu imaginer mon enfant dans une autre famille... mais dépend aussi de la façon dont nous voyons l'embryon... Pour moi un embryon c'est déjà un potentiel futur enfant. Et si on a 6 embryons, un devient quelqu'un , un autre aussi et si nous avions pris le 4 ème plutôt que le 2ème ou 6ème ? Bref pour moi impossible de faire un choix, je les aurais tous utilisés et c'était le risque à prendre lorsque j'avais plus d'ovocytes. Je mettais mes ovocytes en culture petit à petit pour justement ne pas avoir "trop" d'embryons. A l'époque où je faisais des FIV je savais que chaque embryon serait utilisé... Après je n'en ai jamais eu 10 non plus....
Tout cela pour dire que chaque parcours est différent et admirable et que chacun nos limites. Pour moi, mon embryon est déjà mon futur enfant en devenir alors le savoir dans une autre famille, aussi heureux qu'il soit n'aurait pas été possible...
Merci pour ce beau partage et tout votre courage. Nos parcours sont tous extraordinaires.

Bonjour et merci pour votre témoignage.

Ce qui me semble intéressant au delà de voir la diversité des possibilités et des choix de chacun, c'est le pourquoi, le sens et les valeurs qu'il y a plus précisément derrière ces décisions, et aussi la cohérence entre ce qu'on pense être nos valeurs et nos actes.

Bon nombre de personnes ayant recours au don d'embryon sont aussi en parcours d'adoption en parallèle ou aimeraient pouvoir le faire mais pour beaucoup cela n'aboutit jamais, il y a de nombreux blocages qui ne dépendent pas de la volonté des demandeurs.

Si l'on met le plus haut niveau de considération pour un embryon, je ne comprends pas vraiment qu'on puisse préconiser de le faire détruire plutôt que de lui donner une chance de vivre dans une famille, même sans lien génétique. Cela me semble tout de même préférable de vivre et d'exister.
Les personnes en parcours de PMA et les médecins ont très peu de contrôle sur le "combien" d'embryons vont être produits et combien vont rester en "surplus". Il y en aura forcément sur l'ensemble, et il n'est pas forcément faisable de tous les utiliser pour soi. Cela dépend du nombre effectivement, mais il peut aussi y avoir impossibilité de pouvoir refaire une grossesse à cause de problèmes médicaux par exemple.
Que l'on ne souhaite pas bénéficier d'un don pour sa propre famille est une chose, mais j'ai plus de mal à comprendre pourquoi dans le type de cas où la question se pose, ne pas préférer donner les embryons surnuméraires plutôt que de les détruire ? Car c'est bien un choix binaire auquel on peut faire face.

Bonjour,
Merci pour votre témoignage c'est toujours intéressant à lire et cela permet d'avoir de la diversité selon les croyances et les mindset, mais à la finalité ce qui est le plus important est d'être aligné vis à vis de son choix mais qui peut être discutable pour les autres mais tant que on a ses arguments pour le défendre.

A présent je vais parler de nos cas mon épouse et moi: dès le départ dans le parcours (en 2013 c'est à dire avant la loi bioéthique de 2021) on s'était dit que si un de nous deux avait un trop gros soucis pour utiliser ses gamètes on était ok pour passer par le don c'est pour cela que on avait opté pour le CECOS de Pellegrin. Par contre on était ok sur le point que nous ne passerions pas la case adoption car dans notre précepte de pensée on voulait qu'il y ai une génétique d'un des deux. On a eu de la chance il était possible d'utiliser nos gamètes à tous les deux. Encore avec de la chance pour notre premier ça a fonctionné dès la première tentative à Pellegrin (après avoir essuyé 4 échecs à Navarre à Pau) avec le dernier J3 frais qui avait tenu .
Lorsque on s'est lancé dans le projet du N°2 en 2022 , la loi bioéthique 2021 était passée mais on ne s'y était pas plus attardé dessus vu que on n'avait pas d'embryons de la première ponction. Encore par "chance" à la ponction N°2 , sur la multitude mis en culture et avec l'hyperstim de madame , il a été congelé 4J2 . TEC 1 négatif, TEC 2 négatif et TEC 3 positif . Le dernier J2 mis en conservation 1an le temps de se poser .
Voilà venu le moment où le CECOS nous envoi le courrier sur le devenir de mes paillettes à moi et du dernier J2 . Nous étions clair là dessus , les deux nous ne voulions pas de 3ième mais aussi ne plus avoir affaire à la PMA . Donc c'était certain mes paillettes pouvaient servir à la science, mais il restait ce J2 et la première pensée se portait à tous ces couples en difficulté et que ça pouvait leur être profitable.
Mais voilà que mon côté "terre à terre" a pris le dessus et que j'ai dit il faut que on se renseigne sur cette loi bioéthique 2021 , ce qu'il ressortira me satisfait pas à 100% et comme je l'ai dit plus haut dans les posts même une possibilité de 1/100000000 mais aucunement je veux savoir cette possibilité possible que l'enfant issu de ce don puisse venir nous mettre au jus de son existence sans même que ça soit pour nous demander quoi que ce soit et que on le reverra plus jamais. Et je suis ok avec ça et j'accepte la critique mais ça nous appartient.
A la finalité , on a pas décidé de détruire pur et dur cet embryon mais qu'il serve à la science pour la faire avancer et offrir plus de possibilité à des couples

[Popo71]

Bonjour à tous

Désolé de ne pas répondre à vous tous

Je cherche des témoignages de couple passe par un accueil d’embryon
Nous allons certainement passé par la
Nous avons rdv le 19 février avec le biologiste du Cecos , notre dossier a été accepté pour un accueil embryonnaire, je ne sais pas si on aura droit à plusieurs tentatives ou pas …
Nous aurons également rdv avec le psy du service , j’en ai besoin
Je vous laisse lire ma signature
Bonne soirée les filles