Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas venue plus tôt m'inscrire sur un forum tel que celui-ci, pour partager et discuter concrètement de ce combat que l'on a toutes en commun, mais je suis bien contente de l'avoir trouvé *-*
Je m'appelle Noémie, j'ai 32 ans et je suis avec mon compagnon depuis plus de quatre ans maintenant, il a 42 ans. Nous sommes tombés follement amoureux, et nous avons donc emménagé ensemble rapidement, sans doute trop rapidement pour certains mais quand on sait, on sait
Cela fait donc plus de 3 ans 1/2 que nous ne nous protégeons plus. Au début nous nous disions que si je devais tomber enceinte, ce serait merveilleux mais ce n'était pas notre objectif prioritaire (mon compagnon me rejoignant dans une nouvelle ville, cherchant du travail, etc). Je savais qu'une grossesse serait bien plus compliquée à arriver puisque je savais depuis l'âge de 16 ans que j'étais porteuse d'un syndrome d'ovaires polykystiques (micro polykystiques selon ma gynécologue de l'épaule). mais très rapidement nous avons rencontré les médecins pour faire les tests afin d'être sûrs et d'avoir toutes les données en mains.
Mon syndrome s'est confirmé - même si c'était qu'une formalité, je me doutais bien qu'il n'aurait pas disparu (dommage ahah) mais aucune autre anomalie détectée. Ni aucune anomalie retenue concernant mon compagnon - et même plus d'éloges qu'autre chose. Nous avons commencé les démarches à la Clinique du Val d'Ouest de Lyon, et nous avons donc entrepris les démarches pour faire une simple "stimulation" puisque le problème principal était que je n'ovulais pas correctement (car non réglée normalement). Mais après le test "post-rapport" il s'est avéré que par-dessus le marché les spermatozoïdes restaient à l'entrée et ne parvenaient pas à passer le col - on a évoqué une glaire cervicale trop épaisse et trop "toxique".
Nous nous sommes donc engagés finalement (en janvier 2017) dans un processus d'insémination.
Nous en aurons réalisé 5 en tout - de février 2017 à janvier 2018. La dernière a fonctionné mais n'a tenu qu'à peine 3 semaines. Et je dois reconnaitre que cet énième échec face à des médecins pourtant positifs et encourageants à chaque fois (normal me direz vous) et l'ascenseur émotionnel ont été énormément difficile.
Nous avons donc recommencé les démarches (de FIV cette fois) vers avril 2018. Premier transfert donc en mai, et j'avais beaucoup d'espoir évidemment comme c'était une nouvelle démarche... mais non. Le second transfert, en juillet, a été hyper long à mettre en place (je crois que j'ai eu au moins 10 rdv avant qu'on ne fixe enfin la date) et le jour J les 3 embryons qui étaient encore congelés ont dû être tous décongelés car les deux premiers n'étaient pas bons. J'ai senti le jour J que le 3ème n'était pas "mieux" mais le médecin n'a rien dit concrètement.
Et en effet, ça n'a pas fonctionné.
Nous sommes en "repos" depuis, j'avais besoin de me reprendre en mains, de me sortir de cette pression et de ce désespoir dans lequel je m'enfonçais, je ne voulais plus pleurer chaque fois qu'une amie m'annonçait sa grossesse.
Pour des raisons géographiques, nous avons dû changé de centre - à la croix rousse à présent - et nous sommes confrontés aux délais de rdv évidemment mais également à de nouveaux médecins. En leur fournissant les résultats qui dataient de nos tous débuts (octobre 2016) le médecin a demandé à ce que mon compagnon consulte un andrologue car il existait une discrète tératospermie. Pourquoi 2 ans après on nous demande cela ? Pourquoi les anciens médecins de l'autre clinique n'ont ils pas fait cette démarche ? Pourquoi d'ailleurs la faire maintenant, puisque nous avons tout de même réalisé 5 insémination et une FIV avec 2 transferts ? Pleins de questions, mais je n'aurais les réponses qu'en mars. Le rdv chez l'andrologue est prévu le 22/02 et selon les tests qu'il va demander, nous reverrons la gynécologue le 21/03. Qui sait combien de temps après il faudra pour lancer la nouvelle FIV.
J'avoue que le temps me pèse beaucoup car mon compagnon a déjà plus de 40 ans et bien que beaucoup autour de nous disent que ce n'est pas grave pour un homme, lui pense à diverses choses pour son futur enfant (ce qu'il voudrait partager avec, la patience qui n'est pas la même qu'à 20-30 ans, le fait qu'il soit fragile sur le plan de la santé aussi, etc).
Mais ce combat est long, on en a pris pleinement conscience, et demande beaucoup de sacrifices et d'énergie - pour cela, je m'incline devant vous toutes car vous êtes toutes des exemples de force et de courage *-*
Désolée du roman, je voulais me présenter, voilà qui est chose faite ahaha
A très vite sur le forum
32a (OMPK), 
42a (RAS)
(grossesse biochimique)
grossesse biochimique.
1J5 + 1J6
FC à 6SA 
seulement 3 fofos
