Je suis nouvelle sur ce forum.
Je suis une femme de 35 ans et mon conjoint en a 49.
Nous sommes en essai bébé depuis presque 3 ans et en parcours PMA, FIV-ICSI.
Lorsque nous avons démarré les essais bébé couette, ma gynécologue m'a conseillée (ayant presque 35 et mon conjoint presque 50) de commencer à "s'alerter" si au bout de 6 mois rien ne venait. Début 2013, comme rien arrive, je commence à entamer les démarches afin de vérifier que tout fonctionne bien.
RAS de mon côté.
Mon conjoint passe un spermogramme en mars 2015 et le coup de massue tombe: OATS sévère.
Seulement 4% des zozo sont en forme.
3 mois plus tard il repasse un examen, là c'est seulement 2%. En parallèle, il prend rendez-vous avec un chirurgien pour une opération de varicocèle que nous espérons être à l'origine de nos maux. L'opération ne change rien.
Janvier 2016, deuxieme ou troisieme rendez-vous avec le Docteur Isnard. Il est prévu que nous démarrions la FIV 1 en février. Une FIV ICSI en regard du faible % de zozo

La premiere stimulation ne s'est pas bien passée. Je n'ai pas bien réagi au traitement et les ovocytes se sont développés de manière anarchique. Pas de déclanchement d'ovulation. Gros coup au moral. Arrêt de travail nécessaire et je ne cesse de pleurer pendant des jours, à chaudes larmes, par rapport à toute cette énergie dépensée pour rien.
J'ai fais une petite pause le temps que mon corps et ma tête se rétablissent. Nous sommes repartis sur une FIV 1 Bis en protocole long, en mai 2016.
La ponction a donné 12 fofo, 6 ovocytes, 2 embryons réimplantés à J3 et 2 embryons qui poursuivent leur développement.
Quelques jours plus tard, le labo nous annonce qu'il n'y a aucun blastocystes. Tous nos espoirs reposent sur ces deux embryons dans mon bidou.
Au moment de la prise de sang, j'ai un faible taux positif mais je perds rapidement du sang. Je comprends que c'est la fin de la FIV1.
Aujourd'hui, j'ai le moral en berne. Je cogite tout le temps, je pleure souvent et j'angoisse sur la vie. Je fais des insomnies.
Nous attaquons FIV 2 en janvier ou février en fonction de mon cycle, mais j'ai demandé aussi à mon conjoint que nous commencions à ouvrir cette porte du chemin de l'adoption.
Autour de moi, je peux compter sur un conjoint aimant, des parents aimants. Mais je pense aussi avoir besoin de trouver des paroles de réconfort pour continuer d'avancer dans le parcours pma, et appréhender de maniere plus sereine qu'actuellement la FIV 2. Je pense que j'ai besoin de parler avec des personnes qui connaissent les mêmes peines, la même injustice de vie.
Merci pour attention et à bientôt

Sarah