D'ailleurs j'ai passé plus de temps en salle de réveil à attendre qu'il y ait quelqu'un de disponible pour me ramener dans ma chambre que dans le bloc
Les seules douleurs que j'ai eues après, c'était mes intestins qui protestaient contre l'arrêt temporaire du transit (effet de l'anesthésie générale, et comme de base j'ai déjà les intestins capricieux, la remise en route est compliquée pour moi...).
Pas de saignement au niveau vaginal (ça peut arriver et tant que ça reste léger ce n'est pas grave), pas de douleur dans le vagin ou les ovaires, j'avais la dalle en sortant du bloc car je suis passée la dernière de la matinée (à jeun depuis la veille au soir, et on était 5 à avoir notre ponction ce jour-là) et j'ai pu faire les 1h30 de route pour rentrer sans souci (enfin, c'est chéri qui conduisait car interdit de conduire le jour même d'une anesthésie générale).
Le lendemain l'hôpital m'a appelée pour savoir si j'avais passé une bonne nuit, j'avais un numéro à appeler en cas de douleurs fortes, de saignements importants etc, ras.
Physiquement les jours suivants ont été normaux. Toujours le transit un peu en galère mais il faut dire que les ovules de progestérone que j'ai dû mettre dès le soir de la ponction ralentissent aussi le transit, un des supers effets de la progestérone, et pareil j'avais mal aux seins dès le lendemain du transfert à cause de la progestérone donc j'avais d'office éliminé ce "symptôme" en me disant que je ne pourrais pas m'y fier pour savoir si ça avait fonctionné ou pas, vu qu'il avait commencé avant le transfert.
Psychologiquement ça a été long et stressant, on a su le mardi matin que sur nos 8 ovocytes mis en fécondation 4 avaient donné des embryons, et ensuite pas de nouvelle jusqu'au samedi matin jour du transfert (dans mon centre, ils n'ont pas d'incubateur avec caméra interne, donc pour éviter de sortir/rentrer les embryons sans arrêt, ils n'y touchent plus jusqu'au jour J). 4 longues journées à ne pas savoir s'il en restait au moins 1 pour le transfert ou s'il fallait tout recommencer à zéro.
Au final sur les 4, 3 avaient continué leur développement au delà de J3, un était de très bonne qualité (celui qu'on m'a implanté), les 2 autres un peu à la traîne ont été poussés à J6 mais n'étaient pas assez beaux pour être vitrifiés donc pas de réserve. Et ça on l'a appris par courrier 3 jours avant ma prise de sang donc le moral était vraiment en berne...
On a eu beaucoup de chance que notre embryon s'accroche
La pma c'est clairement des hauts et des bas, sans arrêt. On passe de l'espoir au fatalisme en une fraction de seconde et chaque étape paraît plus compliquée psychologiquement que celle d'avant (est-ce que le traitement va fonctionner et que j'aurai assez de follicules mûrs le jour de la ponction ? Est-ce qu'on a pu récolter beaucoup d'ovocytes dans ces follicules ? Est-ce qu'ovocytes et spermatozoïdes ont matché et donné des embryons ? Est-ce que les embryons vont tenir ? Est-ce que l'embryon s'est accroché ?). C'est fatigant et il ne faut surtout pas hésiter à voir le ou la psy du centre, ou un autre près de chez soi, si besoin
De notre côté, on avait fait le choix de le dire à tout notre entourage, car ça faisait 4 ans qu'on essayait de le faire ce bébé, donc ça m'a permis de beaucoup en parler à chaque étape, d'avoir des gens qui régulièrement prenaient de nos nouvelles à ce sujet en mode "ça en est où là ? Ça va vous tenez le coup ?" (et d'éviter aussi les "et vous c'est pour quand ?!"). Mais je sais que pour certains couples, l'entourage est plus stressant qu'autre chose et que parler à quelqu'un d'extérieur et de neutre peut être plus porteur.
Désolée pour tout ce blabla, je croise les doigts pour toi pour demain. Essaye de t'occuper l'esprit aujourd'hui (télé ou bouquin à fond pour ne pas trop penser et cogiter)
30 ans, légère tératospermie 
33 ans, infertilité tubaire primaire, AMH à 1,69 
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naissance de notre petite princesse 
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maintenant pour savoir combien il en restera à la fin 