Article du 6 février dans Nice Matin : "Ce couple azuréen a besoin de vous pour avoir un enfant" (sur le don d'ovocytes)

Répondre
Avatar du membre
Koala

Fivette de diamant
Messages : 1111
Enregistré le : 25 septembre 2015
Mon centre de PMA : Gynécologue de ville
Centre étranger : Iakentro (Grèce)
Localisation : 78
Âge : 49

Article du 6 février dans Nice Matin : "Ce couple azuréen a besoin de vous pour avoir un enfant" (sur le don d'ovocytes)

Message non lu par Koala »

Ce couple azuréen a besoin de vous pour avoir un enfant
PAR JÉRÉMY TOMATIS

Un couple de Villeneuve-Loubet, qui ne peut pas avoir d'enfant, a lancé un appel au parrainage sur Facebook afin de pouvoir avancer ses délais d'attente. Et en profite pour évoquer un sujet méconnu.

Un appel à l'aide. Véritable cri du cœur. Celui d'un couple de Villeneuvois de 28 et 29 ans, Mélanie et Nicolas Dhez, lancé sur les réseaux sociaux il y a quelques semaines.

Jeunes mariés, ces deux Azuréens essaient d'avoir un enfant depuis plusieurs années déjà. De fonder une famille, un foyer, à leur tour. En vain. Désespéré, le binôme, complice à vue d'œil, ne baisse pas les bras.

Malgré sept Fiv (fécondations in vitro) infructueuses. Et lance un appel au don d'ovocytes, pratique médicale légale encore méconnue en France.

UNE LISTE D'ATTENTE DE 2 À 5 ANS AU DÉPART

"Je ne suis pas une experte, raconte la jeune femme. Mais le don d'ovocytes a représenté 509 dons en 2015 en France. Pour plus de 7.000 femmes en attente. C'est très peu. Rien qu'à Nice, elles sont déjà cinq."

Suivie par le service PMA (procréation médicalement assistée) de l'hôpital l'Archet, à Nice, Mélanie Dhez produit ce que l'on pourrait appeler vulgairement des ovocytes trop fragiles pour être fertiles. Mais son instinct maternel, son désir de devenir maman et de donner la vie est plus fort. Trop fort.

Problème: pour recevoir un don - anonyme évidemment - d'ovocytes, la liste d'attente est de deux à cinq ans. Le seul moyen de gagner du temps étant d'obtenir des parrainages. Soit de convaincre des femmes de donner, et ainsi avancer les délais.

"Au départ, j'avais quatre promesses de parrainages et le service compétent de l'hôpital m'a dit qu'avec ça, je passais sur une liste d'attente de six mois… mais trois se sont rétractées. Et avec un unique parrainage, je ne gagne pas grand-chose."

Halte aux jugements sans fondement! Si une telle pratique peut paraître suspecte sous certains aspects, il n'en est rien. Mélanie, consciente des a priori, se justifie: "C'est le service PMA de l'Archet qui a évoqué ce système de parrainages. Plus il y a de donneurs, plus les délais se raccourcissent. Et une donneuse peut aider jusqu'à trois couples."

À terme, si Mélanie et Nicolas ne parviennent pas à recevoir assez de parrainages, ils se tourneront vers d'autres alternatives. Comme le don d'ovocytes à l'étranger qui ressemble parfois plus à un business qu'à une alternative médicale pour avoir un enfant.

"Nous nous sommes déjà renseignés sur l'Espagne. Là-bas c'est payant. C'est un vrai budget. Il faut débourser 13.000 euros avant même de commencer quoi que ce soit. Auxquels il faut ajouter les déplacements, l'hébergement, etc. Et ce n'est même pas certain que les résultats soient positifs."

"TÔT OU TARD, NOUS AURONS NOTRE ENFANT"

Le jeune couple - qui vit ensemble depuis 11 ans et s'est marié il y a trois ans - continue donc d'espérer et d'afficher son enthousiasme sans faille. Malgré les obstacles, les deux Villeneuvois ne baissent pas les bras et continuent d'y croire.

Après un premier message posté sur Facebook, la jeune femme promet de placarder le texte touchant sur tous les réseaux sociaux et sites Internet susceptibles de le diffuser.

"Si ça ne marche pas en France, il y aura l'Espagne. Et si l'Espagne ne marche pas, on adoptera. Nous avons déjà écrit une lettre dans ce sens. Tôt ou tard, nous aurons notre enfant", promet Mélanie, des sanglots dans la voix et des étincelles dans les yeux.

QUELQUES PETITES CHOSES À SAVOIR

Avoir le désir de donner, c'est un premier pas vers le don d'ovocytes. Et ainsi devenir "donneuse de bonheur", comme le suggère le site Internet http://www.dondovocyte.fr qui explique en long et en large le pourquoi et le comment d'une telle démarche.

Si la pratique n'est pas très répandue, elle nécessite quelques précautions et ne concerne pas toutes les femmes. Pour pouvoir donner, il faut remplir plusieurs critères:
- Être majeure.
- Avoir moins de 37 ans.
- Être en bonne santé.

Le don d'ovocytes est évidemment anonyme.

Peuvent éventuellement être concernées les femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant soit parce que la femme n'a pas d'ovocytes ou bien que ceux-ci sont trop fragiles pour être fécondés. Les couples susceptibles de transmettre génétiquement des maladies graves sont aussi concernés.

L'hôpital l'Archet, à Nice, a un service PMA (procréation médicalement assistée) dédié au don d'ovocytes, joignable au 04.92.03.64.03. ou à centre-de-reproduction@chu-nice.fr.

[ Retranscription de l'article en ligne ici ]
Moi IO, lui ok, essais depuis 2014
● Clinique Parly 2:
11/15 FIV ICSI1 : 1j2 - ► 01/16 FIV ICSI2 : 2 fofos, ponction annulée, pas d'IAC!
● Hôpital Foch:
11/16 FIV ICSI2bis : 2 fofos, ponction annulée, IAC - ► 03/17 FIV ICSI2ter : 3j2 - ► 09/17 FIV DO : 8j5, 2j5 frais - ► 12/17 TEV1 : 2j5 -
● Gynéco Paris 17:
04/18 TEV2 : 1j5 hatching - ► 09/18 MatriceLAB endo profil mixte ► 11/18 TEV3 : 1j5 éclos - ► 03/19 TEV4 : 1j5 éclos - ► 07/20 Win-test endo partiellement réceptif dans fenêtre décalée et courte ► 03/22 : TEV5 ultime J5 - ► Fin de PMA sans enfant, je ne serai jamais maman brokenheart